Madeleine pénitente - Chaperon Nicolas - Poerson Charles - Mellin Charles

Domaine

Peinture

Attribué à

Chaperon Nicolas

Lieu de naissanceChâteaudun
Date de naissance1612
Lieu de décèsLyon
Date de décès1655 : vers

Date de création

1635 : vers

Ancienne attribution

Poerson Charles

Lieu de naissanceVic-sur-Seille
Date de naissance1609
Lieu de décèsParis
Date de décès1667

Date de création

17e siècle

Ancienne attribution

Mellin Charles

Lieu de naissanceNancy
Date de naissance1600 : vers
Lieu de décèsRome
Date de décès1649
Notice biographique« Carlo Lorenese » s’installe à Rome dès 1622 [ou avant 1620] et entame une carrière de peintre dans l'entourage de Simon Vouet. Il reçoit nombre de commandes après le départ du maître en 1627 : palais Muti, couvent royal de la Trinité-des-Monts et chapelle de la Vierge à Saint-Louis-des-Français (1630), concours remporté devant Lanfranco et Poussin.

Ses succès attirent l'attention des moines de Monte Cassino, qui lui confient le décor du choeur de l'église conventuelle (1635, détruit).

Il se rend à Naples en 1642, à la suite du cardinal Ascanio Filomarino qui venait d'en recevoir l'archevêché. Des travaux de décorations qu'il y exécuta subsiste peu de choses : le retable de SS. Annunziata, comme le décor de la chapelle du palais royal, a disparu. Deux tableaux peints pour S. Maria Donnaregina Nuova se trouvent encore à Capodimonte : ce sont ses dernières oeuvres connues.

Il quitte Naples en 1647, fuyant la révolte de Masaniello, et meurt deux ans plus tard à Rome.

Ses peintures et ses dessins ont longtemps été confondus avec ceux de Poussin. On constate aujourd’hui la tendance inverse, bon nombre d’œuvres de jeunesse de celui-ci étant attribuées, de façon plus ou moins sûre, au peintre lorrain.

Date de création

17e siècle

Désignation du bien

Madeleine pénitente

Libellé

Huile sur toile

Mesures

H. en cm : 76

L. en cm : 62,3

H. avec le cadre en cm : 93,5

L. avec le cadre en cm : 79,5

Epaisseur avec le cadre en cm : 5,5

Description

L'attribution de cette toile demeure discutée. L'oeuvre présente en effet une étroite parentée avec les créations de Simon Vouet, mais avec une robustesse et une radicalisation de la ligne qui pourrait la rendre à l'un de ses proches élèves, Chaperon. Le peintre use d'une palette chromatique subtile et définit les mains d'une façon très particulière, que l'on retrouve dans d'autres de ses oeuvres. Ce tableau était sans doute destiné à un amateur dans le cadre de la dévotion privée.